Disponible aussi par correspondance directement ICI !
N’oubliez pas de vous abonnez ici !
Et le Monde Libertaire est un bi-média : le journal papier et le site internet !

Edito :
Ce mois-ci, dans le dossier thématique, on vous parle de l’ajustice.
L’ajustice, avec un petit « a ».
L’ajustice, kézako ?
L’ajustice, c’est comme l’anarchie, mais en moins bien.
En fait non, ça n’a rien à voir. Le seul point commun entre les deux mots, c’est un petit « a » que messieurs les grammairiens et mesdames les grammairiennes intitulent avec solennité « privatif ». Là où l’anarchie anonce une société où l’organisation sans le pouvoir prévaut, l’ajustice dépose platement sur le tapis le constat d’une société privée de justice. Déjà, la justice, on aimait pas bien ça : justice bourgeoise, justice de classe… Mais à présent, c’est un peu comme si on n’allait même plus se donner de point de repère. Une société sans justice du tout, l’ajustice. Avec pour seul dessein l’exercice féroce de la domination, par l’intermédiaire du bras armé de l’État, détenteur de la violence légitime. Pour rappel, la violence légitime de l’État n’est ni un droit, ni une fatalité. C’est un choix politique, celui de la répression. C’est à cela que nous autres, anarchistes, continuons d’opposer le projet d’une société fraternelle et sororelle, qui n’évite ni le conflit ni le dissensus mais qui cherche leur résolution sans le recours à la violence, sans domination de classe.
Retrouvez également nos rubriques : Terrains de luttes, Histoire, où vous avez rendez-vous avec Chico Rei et Élisée Reclus, ainsi qu’un anniversaire en images, celui des deux bougies du mouvement des Gilets Jaunes. Passe-ports franchit les frontières, vers le Pays Basque, l’Espagne, le Chili… Et des Réflexions, et des Recensions.
L’équipe du comité de rédaction continue d’apprendre de ses erreurs. On ressent le soutien de nos compagnons et compagnonnes, qui nous porte, et on essaye de tirer le meilleur des critiques qui nous sont adressées. On ne cherche pas la perfection. Serait-ce donc le chemin qui nous mène vers… l’aperfection ?