LE MONDE LIBERTAIRE N°1844 , 1845, 1846

Suite à un oubli de la part de notre part, voici donc la promotion des 3 derniers numéros du Monde Libertaire

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1844

Edito :

Un éditorialiste fainéant va à confesse…

La rédaction d’un édito est un exercice particulier. Je devrais décliner le thème de « À bas toutes les religions » pour te donner l’envie de poursuivre la lecture. Mais il se trouve que sur cette même page nous publions un texte d’un anarchiste charentais (note l’anagramme) qui conviendrait parfaitement en guise de.

Alors, pour ne pas tomber dans la redondance, je me contenterai de signaler la grande place faite dans ce Monde libertaire à la situation en Iran.

Nous aurions pu/dû également parler des jeunes femmes afghanes tuées dans un attentat à Kaboul. Leurs crimes : être d’une minorité chiite hazara, vouloir étudier et surtout être des femmes.
Nous aurions pu/dû parler de la remise en cause de l’avortement dans de nombreux pays sous la pression des religions.

Oui, nous aurions pu publier un inventaire de toutes les crapuleries concoctées par les religions mais ne soyons pas un facteur de déforestation…

Bonne lecture.

1845

Edito :

Endives braisées ou ratatouille ?

Lorsque le groupe Commune de Paris a proposé au comité de rédaction du Monde libertaire de prolonger le colloque sur l’autogestion qu’il avait organisé au lycée autogéré de Paris par une série d’articles histoire de partager les réflexions et d’alimenter un dossier sur ce thème, c’est bien volontiers que nous avons accepté. « Autogestion », un mot fédérateur, entendu dans moultes manifs.

Quel beau projet pour le mouvement antiautoritaire. Autogestion, rappelle-toi, c’est LIP avec une CFDT moteur. Et qui donne maintenant dans la cogestion… L’autogestion, c’est tout sauf reposant : que personne ne décide à ta place t’oblige à décider. Pas simple. D’un autre côté, si personne ne décide à ta place alors personne ne t’obligera à respecter les décisions prises pour toi. Ou à manger des endives braisées…

Tu aimes les endives braisées ? Pas de souci, après discussions tu t’associeras avec celles et ceux qui voudront en manger pendant que moi je rejoindrai le groupe de celles et ceux qui voudront manger de la ratatouille. Passe-moi un couteau, je m’occuperai des courgettes… Il va de soi que le choix ne sera pas restreint à deux plats…

Tout ça pour dire que l’autogestion ne peut se concevoir sans concertations, réflexions et surtout ne peut se concevoir avec un soviet suprême qui décidera à ta place. Même si ce soviet suprême est pro-ratatouille…

Pas claires comme explications ? Alors, je t’invite à lire ce que d’autres ont écrit dans le dossier.

Et puis fais un détour par le Pays basque pour la libération d’un militant ayant passé 32 ans derrière les barreaux. Détour complété par une chronique sur un film d’animation… basque.

Bonne lecture

1846

Edito :

« Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes »

Nous vivons dans un monde brutal. Pour beaucoup, le bonheur y est une chimère, et la survie plus réelle que la vie. Le rouleau compresseur de l’oppression, lui, ne vacille pas. Nous subissons. Et pourtant… « le bonheur n’est pas un quinquet de taverne ». Certains ont des regards sur les évènements qui prennent d’autres angles. Parfois joyeux, parfois tristes. D’autres tentent de vivre dans ce monde de façon différente, ou construisent des alternatives. À côté. Pour sur-vivre. Pour démontrer. Pour espérer.

Ces « pas de côté » permettent de mettre en exergue des possibilités isolées, qui nécessitent d’être étendues. Car, ne soyons pas naïfs, le capitalisme comme ses laquais s’en accommodent, les récupèrent ou les transforment, quand les dictatures les interdisent et les détruisent, tout simplement.
Il nous faut continuer de combattre non pas pour survivre, mais pour vivre dans des sociétés où le bonheur serait commun et accessible à tous par tous. Pas à la marge. Les pas de côté d’aujourd’hui sont des croche-pattes, des fronts qui doivent servir de socle à la construction des sociétés égalitaires et heureuses de demain.